Compositeurs choraux japonais et leurs œuvres

Extraits de Songbook: A Series of Choral Masterpieces publié par l’Association chorale japonaise
Akihiro Kanagawa, représentant le Comité international de l’Association chorale japonaise

 

Forte de 4470 chœurs japonais en janvier 2020, l’Association chorale japonaise (Japan Choral Association, JCA)[1] organise chaque année depuis 1948 le Concours choral national. Il s’agit d’une manifestation nationale à laquelle prennent part des chœurs mixtes, des chœur d’hommes et des chœur de femmes de toutes générations, des élèves d’écoles primaires aux adultes, lors de concours régionaux (en 2019, 1484 chœurs ont participé) ; seuls les groupes qui se qualifient lors des concours régionaux peuvent prétendre à participer au concours national[2].

Lors du concours, les chorales doivent interpréter une œuvre imposée. Chaque année, la JCA choisit quatre pièces pour chaque catégorie (chœur mixte, chœur d’hommes et chœur de femmes), soit en tout 12 œuvres – en tenant compte de la diversité des organisations chorales et des préférences – et les rassemble en une anthologie publiée sous le titre Songbook: A Series of Choral Masterpieces. Les chœurs participants peuvent choisir une des quatre œuvres destinées à leur catégorie respective.

Cette anthologie assure un soigneux équilibre entre la musique chorale occidentale (de la polyphonie de la Renaissance aux chefs-d’œuvre modernes) et la musique chorale japonaise, dont l’existence est hélas limitée à la musique récente et moderne. Parmi les œuvres japonaises on trouve de la musique des compositeurs majeurs d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi des œuvres de jeunes compositeurs qui orienteront la génération prochaine (voir tableaux 1 et 2). Comment cela se peut-il ? Le secret, c’est l’Asahi Choral Composition Prize.

Tableau 1. Compositeurs importants au Japon (année de naissance—année de décès) / #œuvres dans le Songbook

Tableau 2. Gagnants récents du “Prix de composition chorale Asahi Choral—Concours ouvert de Suites chorales” (2010-)

Afin de créer et de promouvoir l’excellente musique chorale japonaise, la JCA a lancé en 1971 un concours annuel de composition chorale. Depuis 1979, il est devenu la règle d’en choisir l’œuvre gagnante comme pièce imposée du Concours national choral. Puis en 1990, le Prix Asahi de Composition chorale (du montant d’un million de yan [approx. US $ 10,000]) fut instauré comme récompense officielle du concours. Grâce à ce prix, la qualité et la quantité des œuvres proposées se sont remarquablement accrues, et les compositeurs lauréats et commencé à bénéficier d’un reconnaissance sociale significative. Pour comparer le monde choral à une forêt, nous plantons de jeunes arbres en prévision du futur à 30 ou 50 ans. Quand cette forêt aura grandi, elle emmagasinera l’eau, produira de la nourriture et procurera une vie riche pendant des années.

Permettez-moi de présenter six œuvres chorales japonaises (pour chœur mixte, chœur d’hommes et chœur de femmes, deux chaque fois) récemment sélectionnées pour intégrer le Songbook.

 

Tomurai-no Ato-wa (Après des obsèques) (2002) de Takatomi Nobunaga

(De Song for a Fresh Start. Texte de Hajime Kijima. Pour chœur mixte et piano.)

Takatomi Nobunaga est un compositeur si prolifique et talentueux qu’il me fait frémir d’imaginer à quoi le monde choral aurait ressemblé si ce compositeur n’avait pas apparu. Sa carrière est digne d’une attention particulière, car sa renommée en musique n’est pas à la hauteur de ses titres universitaires. Il est aussi étonnant qu’il ait acquis ses aptitudes en piano et en composition presque par lui-même.

Comme depuis trois quarts de siècle le Japon n’a pas vécu de guerre, la plupart des citoyens japonais sont « des enfants qui n’ont pas connu la guerre ». Quoique Nobunaga est juste au milieu de cette génération, il est remarquable que beaucoup de ses messages font état de la nature déraisonnable de la guerre. Le compositeur a lui-même écrit que sa motivation pour créer la pièce fut inspirée par une prière écrite par Hajme Kijima, un poète qui recherchait un rayon d’espoir même dans le désarroi, basé sur son expérience existentielle d’« errer dans ses souvenirs de guerre en secourant, à 17 ans, des victimes de la bombe A ».

La dernière strophe est particulièrement importante, “More paralysing than a gun / A tune that stops you from pulling the trigger,” (« Plus paralysant qu’une arme / Une mélodie qui vous empêche de presser la détente ») avec un fort accent de douleur agonisante quand il n’y a d’autre choix que de croire en une existence fugitive. La pièce est écrite très simplement, sans harmonie ou techniques inhabituelles. Cette simplicité est la réelle beauté de cette musique. Seul le tempo extrêmement lent de ♩ = 33 vous laisse avec une impression accrue de cette profonde prière en Japonais.

Takatomi Nobunaga (1971- ) Le compositeur choral actuel le plus souvent interprété au Japon, qui a écrit des œuvres pour chœurs mixtes, chœurs d’hommes et chœurs de femmes, dont des arrangements chers à beaucoup. Trois fois lauréat du Prix Asahi de Composition chorale (1994, 1995 et 1999). Est devenu musicien professionnel après une carrière de fonctionnaire gouvernemental, autodidacte en composition.

 

Kusa-no Ue (Sur l’Herbe) IV (2017) par Kentaro Shuto

(Texte de Tatsuji Miyoshi. Pour chœur mixte et piano.)

Œuvre lauréate du Prix Asahi de Composition en 2017. C’est la dernière pièce d’une suite pour chœur mixte et piano intitulée Sur l’Herbe (cinq pièces), mais s’appelle “IV” parce que la première pièce de la suite est un prélude pour piano seul. Les textes sont une série de quatre strophes tirées de Sokuryo-sen (Navire de Sondage) (1930), œuvre phare d’un des plus grands poètes japonais, Tatsuji Miyoshi (1900-1964).

Pour être à même d’interpréter cette musique, le pianiste doit être considérablement habile. Il faut savoir qu’au Japon l’enseignement du piano est de haut niveau mais il y a aussi, de la part du compositeur, une volonté forte d’inclure dans des œuvres vocales des styles d’instruments de musique.

Des chefs d’autres pays me demandent souvent pourquoi il y a au Japon si peu d’œuvres chorales a cappella. Une raison majeure est que pour la plupart des gens, les expériences chorales commencent dans la formation scolaire au Japon, alors que dans d’autres pays elles partent des églises. Les professeurs se servent toujours d’instruments à clavier pour enseigner et les chanteurs ont tendance à dépendre d’eux : ils trouvent donc naturel d’être accompagnés.

Cette pièce a un faible sens tonal à la main droite au piano, tandis que la main gauche joue des intervalles justes : pour le chœur cela peut être plus facile à chanter que cela semble sur la partition. Toute émoustillée, une oie descend en se dandinant une pente herbeuse. Sans doute par un temps superbe et sous le ciel bleu. Son ombre se dandine, elle aussi. Cette course et l’humour sont bien décrits, en particulier par le piano. Le glissando de sa main droite pourrait évoquer le moment où l’oie ouvre les ailes. Cette scène vivante est image puisqu’on peut effectivement entendre son gloussement, avec la fin comique du plouf dans la mare évoqué par un cluster.

Kentaro Shuto (1985- ) Lauréat du Prix Asahi de Composition chorale en 2017. Compositeur/arrangeur, également actif en tant que pianiste, formateur, créateur YouTube et producteur sonore. Diplômé de l’Université des Arts de Tokyo (Département de Composition, Faculté de Musique). Master de l’Université des Arts de Tokyo, diplômé de la Faculté de Musique.

 

Composition for Chorus No 6-I (1968) par Michio Mamiya

(Texte de chants traditionnels d’Iwate et de Michio Mamiya. Pour chœur d’hommes.)

Michio Mamiya fut l’un des premiers compositeurs japonais dont les œuvres ont été interprétées et mises en valeur par des chœurs en dehors du Japon. On peut le comparer à Bartók ou Kodály en Hongrie par le fait qu’il inclut dans ses œuvres de la musique populaire traditionnelle. Le fait qu’il ait voyagé à travers tout le au Japon pour des recherches sur le terrain d’airs traditionnels et se soit efforcé d’analyser et de répertorier les relations entre paroles et musique, autant que les celles entre texte et rythme a sans doute été une influence des deux compositeurs hongrois.

En cours de route, il réalisa la richesse du Hayashi-kotoba (texte dénué de sens, visant un effet rythmique), qui accompagne quasiment tous les chants populaires traditionnels japonais. Le titre ‘Composition’ résulte du mode de classement et d’exploitation de ces textes pour un effet sonore.

Composition no 6 est constituée de trois mouvements, dont le premier a été désigné comme œuvre imposée. Elle est basée sur deux chants populaires conservés dans le district de Waga et celui de Hienuki (en l’occurrence Ohasama Town, Hanamaki City) dans la Préfecture d’Iwate. La première moitié est Hie-tsuki Uta (Chant de broyage du millet) chanté dans le district de Waga. Le millet japonais et le vulpin sont des céréales de second choix utilisés à la place de riz, et ils sont une nourriture précieuse dans cette région qui a souvent souffert de la famine due au temps froid par le passé. C’est un chant de travail chanté par deux ou trois personnes autour d’un moulin manuel, en meulant le grain. Dans le texte, des fermiers locataires maudissent leur maître qui se prélasse tandis qu’eux sont au travail, puis les traite avec froideur une fois le travail fini.

Le motif de la dernière moitié de la pièce est un Hayashi-kotoba (texte rythmique dénué de sens) de Kakitauchi-Uta (chant de planteur), un chant de danse de planteur de riz conservé à Kamegamori, Ohasama Town. Le fugato caractéristique de Mamiya est inclus dans la partie centrale de l’homophonie. Il est surprenant de constater combien il réussit à convertir la musique japonaise, au départ monophonique, en un espace sonore aussi riche.

Michio Mamiya (1929- ) Compositeur connu pour 17 œuvres de “Composition for Chorus,” suite de pièces chorales exploitant le Hayashi-kotoba (textes traditionnels dénués de sens, pour un effet rythmique) comme un motif. Après avoir mené d’amples recherches pendant de nombreuses années sur la musique traditionnelle de divers groupes ethniques de par le monde, dont le Japon, Mamiya s’intéressa à ces textes rythmiques utilisés pour des effets sonores dans des chants populaires traditionnels et composa cet ensemble. Diplômé de l’École de Musique de Tokyo (maintenant Université des Arts de Tokyo).

 

Majime-na Kaotsuki (Mine sérieuse) (1979) par Akira Miyoshi

(Du Klee’s Picture Book, Vol. 2. Texte de Shuntaro Tanikawa. Pour chœur d’hommes.)

L’influence du compositeur Akira Miyoshi sur la musique chorale japonaise est insondable. Il n’est pas exagéré d’écrire que l’école de Miyoshi a continué de pérenniser la culture chorale même après sa mort en 2013. Les fondements de son style musical furent la tradition de la musique d’Europe de l’Ouest. En d’autres termes, ils sont un produit de l’admiration sans bornes témoignée communément par les musiciens nés en Extrême-Orient.

Le poème fut au départ publié par Shuntaro Tanikawa comme ‘Transposition’ des peintures de Paul Klee en 1975. Tanikawa dit qu’il a écrit ces poèmes alors qu’il était inspiré par les titres des tableaux, plutôt que par les peintures de Klee elles-mêmes.

Majime-na Kaotsuki (Mine sérieuse) est écrit dans une tonalité claire (Sol majeur) et est considéré comme plutôt facile du point de vue du solfège. C’est pourquoi il a été choisi comme œuvre imposée. Le texte consiste en quatre strophes de trois vers, puis une strophe finale. “Serious people / Kill people seriously / Terrifying,” (“Les gens sérieux / Tuent les gens sérieusement / Horrible”) est le couronnement de la pièce. La progression harmonique de cette partie présente une étrangeté typique de Miyoshi et est implacable.

Comme Miyoshi utilise de nombreux petits accents pour changer la couleur sonore, au Japon l’indication < > est appelée “accent Miyoshi” et est parfois considérée comme particulière. Les couleurs de Klee sont musicales, et la musique de Miyoshi est très colorée.

Akira Miyoshi (1933-2013) Compositeur de nombreuses œuvres chorales aussi bien que de musique pour orchestre, musique de chambre et chants. Son style d’écriture musicale et son usage des harmonies ont influencé sensiblement des compositeurs de la génération suivante, en particulier dans le domaine choral. Miyoshi étudia au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris grâce à une bourse délivrée par le gouvernement français alors qu’il était étudiant à l’Université de Tokyo (Département de Littérature française, Faculté de Littérature).

 

Kasuga-Taisha Otaue-Uta (Chant de Planteurs de Riz de Kasuga-Taisha Shrine) (1983) par Hideki Chihara 

(Des Two Rice-Planting Songs. Texte de Hideki Chihara basé sur des chants traditionnels. Pour chœur de femmes.)

Hideki Chihara est parmi les compositeurs les plus populaires d’aujourd’hui. Ses œuvres sont particulièrement appréciées par les jeunes chœurs.

Il existe en japonais un terme, Keren (faste, frime), utilisé dans le théâtre dramatique et qui signifie la propension à jouer surtout pour la galerie. En bref, c’est une façon d’exagérer l’expression, peut-être du même registre que “déformer” en français. Tandis que le Noh est calme, le Kabuki et le Joruri sont actifs, et cette activité est le cabotinage. Les œuvres de Hideki Chihara regorgent de ce Keren-mi (frime).

Kasuga-Taisha est un des lieux de pèlerinage les plus historiques construit au pied du Mont Kasuga à Nara (une ancienne capitale du Japon) en 768. Le thème de ce chant est un rituel religieux qui se perpétue dans ce lieu de pèlerinage en janvier de chaque année, avec lors de ce festival de plantation du riz une danse destinée à en souhaiter une récolte abondante. L’accompagnement est un style de musique importé de Chine appelé Gagaku (musique cérémoniale de cour) et a une sonorité unique basée sur une échelle de douze tons (à peu près une échelle chromatique, mais légèrement différente du tempérament égal). En jouant le premier motif du début de la pièce, on peut plus ou moins la ressentir.

Le chant de départ a la quiétude du Noh, mais Chihara l’a réécrit dans une expression active, gaie et spirituelle typique des chants de travail, puisqu’il est question des jambes pâles des jeunes filles sous leurs jupons quand elles plantent le riz.

L’objectif du compositeur est de supprimer les barrières entre le sacré et le profane, entre les chants artistiques et populaires.

Hideki Chihara (1957- ) Compositeur au style unique combinant la musique traditionnelle japonaise, la littérature classique, les chants populaires et les arts traditionnels avec la musique occidentale comme les chants sacrés chrétiens. Diplômé de l’Université des Arts de Tokyo (Département de Composition, Faculté de Musique). Master de l’Université des Arts de Tokyo, diplômé de l’École de Musique. Ayant étudié la composition avec Michio Mamiya, Chihara a remporté divers prix dans des concours de composition au Japon et d’autres pays alors qu’il était encore à l’université.

 

Ieraishan (Night Fragrant Flower) (1982) par Shin-ichiro Ikebe

(From Four Seasons of Flowers. Texte de Shoko Ema. Pour chœur de femmes et piano.)

Shin-ichiro Ikebe est un compositeur considéré comme un des premiers étudiants de l’école Miyoshi. Il est un compositeur “à tout faire” qui écrit tous genres de musique, mais il est inégalé en particulier dans la musique de théâtre et de films.

Considérant comme important l’engagement envers la société, il a créé plusieurs œuvres sur le thème des questions environnementales et des droits de l’Homme. Il assume plusieurs mandats publics, et sa créativité active est infatigable même au-delà de 77 ans. Il est aussi conseiller de la JCA.

Ieraishan (Night Fragrant Flower (L. telosma cordata)), choisie comme œuvre imposée, est écrite pour chœur féminin avec accompagnement de piano. Le titre est le nom d’une fleur provenant du sud de la Chine ou du Vietnam. Ses fleurs jaunes à cinq pétales fleurissent en été et diffusant une odeur douce qui se renforce la nuit, d’où l’origine du nom.

Ce poème figure dans la partie Automne d’une série de poèmes de Shoko Ema et d’arts botaniques de Junzo Fujusuma, intitulée Quatre Saisons de Fleurs, et la musique est écrite dans le style classique pour célébrer les beautés de la nature, ce qui est insolite parmi les œuvres d’Ikebe. Shoko Ema est le poète de Natsu-no-Omoide (Mémoires d’été) de Yoshinao Nakata, un chant connu de tout le monde au Japon. En pensant à Oze (un marais en altitude aux confins des préfectures de Fukushima, Niigata, et Gunma) et au parfum des Mizubasho (symplocarpes fétides) de Natsu-no-Omoide, elle rêve de divers pays lointains. Ikebe évoque l’atmosphère déclinante de l’automne grâce notamment aux fredonnements dans les parties sans texte.

Shin-ichiro Ikebe (1943- ) Compositeur de diverses musiques pour chœur, orchestre, films et télévision, Shin-Ichiro Ikebe est un précurseur de la musique moderne japonaise. Diplômé de l’Université des Arts de Tokyo (Département de Composition, Faculté de Musique). Master de l’Université des Arts de Tokyo, diplômé de la Faculté de Musique. A étudié la composition avec Akira Miyoshi à l’université. Conseiller de la JCA, Professeur Émérite du Tokyo College of Music, détient des titres dans plusieurs organismes culturels.

 

Traduit en anglais par Tomoko Yokoyama (International Committee, JCA)
Edité par Shuhei Sanada (JCA Secretariat) et Lydia de Montfort (UK)

 

Envie de chanter ces chants? Informations de publication:

Tomurai-no Ato-wa (After a Funeral) (From Song for a Fresh Start. Pour chœur mixte et piano.)
Publisher: Ongaku No Tomo Sha
ISBN: 978-4-2765-4492-5

Kusa-no Ue (On the Grass) IV (Pour chœur mixte et piano.)
Publisher: Edition KAWAI
ISBN: 978-4-7609-1985-7

Composition for Chorus No 6-I (Pour chœur d’hommes)
Publisher: Zen-On Music
ISBN: 978-4-1171-8560-7

Majime-na Kaotsuki (Serious Countenance) (From ‘Klee’s Picture Book, Vol. 2.’ Pour chœur d’hommes)
Publisher: Edition KAWAI
ISBN: 978-4-7609-1804-1

Kasuga-Taisha Otaue-Uta (Rice Planting Song of Kasuga-Taisha Shrine) (From Two Rice-Planting Songs. Pour chœur de femmes)
Publisher: Zen-On Music
ISBN: 978-4-1171-9152-3

Ieraishan (Night fragrant flower) (From Four Seasons of Flowers. Pour chœur de femmes et piano)
Publisher: Edition KAWAI
ISBN: No data

 

Traduit par Jean PAYON (Belgique)

 

[1]Japan Choral Association: Créée en 1948 et membre fondatrice de la FIMC, comme son nom l’indique l’Association chorale japonaise est le principal organisme du monde choral japonais et le seul auquel la durée d’existence a conféré en 1970 le statut de société légale. En 2017, la JCA a fêté son 70ème anniversaire. Ramifications: 9 associations régionales. Membres effectifs: 54 associations. Membres sympathisants: 397 personnes ou associations. Chœurs membres: 4.470 (au 1er Juin 2020)

 

[2]Concours choral national de la JCA. Le concours comporte les catégories suivantes: chœurs d’écoles primaires, chœurs d’écoles secondaires inférieures, chœurs d’écoles secondaires supérieures, chœurs de jeunes, chœurs de chambre, chœurs à voix égales (masculins et féminins) et chœurs mixtes. Les chorales ayant gagné leurs concours local et régional se rendent à ce concours national, qui a lieu à chaque automne. Le premier concours national a eu lieu en 1948. Chœurs participants en 2019: Écoles primaires: 39; écoles secondaires inférieures: 607; secondaires supérieures: 497; Université/Jeunes: 80; Chambre: 139; Égales: 70; Mixtes: 91. Total: 1.484