María Zugazabeitia Fernández: ICB’s New Language Coordinator for Spanish

Par Jutta Tagger, ancien Rédacteur en chef de l’ICB

 

Vous vous souviendrez peut-être que, dans l’édition d’automne de l’ICB (Vol. XXXI, n° 4, 4ème trimestre 2012), nous présentions à nos lecteurs l’équipe “langues” de l’ICB, les personnes s’assurant que tous les articles de l’ICB soient publiés dans les quatre langues officielles de l’IFCM.

Helen Baines était alors la responsable de l’édition en langue espagnole. Pour des raisons personnelles, elle a dû renoncer à son rôle de coordinatrice; mais, heureusement pour nous, elle ne nous a pas quittés sans se trouver un successeur en la personne de María Zugazabeitia Fernández. Maria a répondu au même questionnaire que nous avions proposé à l’équipe l’année dernière. Ses réponses, ainsi qu’une courte note biographique, figurent ci-dessous.

Nous souhaitons la remercier d’avoir accepté cette tâche volontaire et espérons qu’elle en appréciera les nombreuses opportunités de se faire des nouveaux amis (généralement virtuels) et d’apprendre à connaître la musique chorale du monde entier. Nous souhaitons également remercier Helen pour tout le travail qu’elle a accompli pour l’ICB. Nous lui souhaitons d’avancer dans sa vie en bonne forme, spirituelle et physique, et de conserver son sens de l’humour fantastique.

 

Êtes-vous – où avez-vous été – de quelque manière que ce soit, impliquée dans la musique, en particulier dans la musique chorale?

Depuis 2000 je suis membre du León d’Oro, une chorale fondée vers 1995 à Luanco, une petite ville de nord de l’Espagne. J’ai pratiqué le chant choral pendant plus de la moitié de ma vie, et ils sont nombreux dans mon entourage à être impliqués dans la musique professionnellement; pour cette raison, le monde choral est devenu un aspect de plus en plus important de ma vie.

 

Quand et comment avez-vous commencé à travailler avec l’ICB?

C’est arrivé tout à fait par hasard l’été dernier, en juillet. Je venais de terminer la troisième année d’un diplôme en traduction et interprétation, et je voulais travailler comme traductrice bénévole pendant les vacances afin d’acquérir de l’expérience et d’être ainsi mieux préparée pour ma dernière année à l’université. Je suis tombée sur un article en ligne dans lequel Helen Baines (la coordinatrice langue espagnole à l’époque) recherchait des traducteurs volontaires (exactement le genre de travail que je cherchais!). Quatre jours plus tard, je traduisais déjà un article pour l’ICB.

 

Comment vous êtes-vous intéressée à la coordination linguistique? Avez-vous déjà de l’expérience dans ce domaine?

C’est Helen qui m’a proposé de la remplacer quand elle déciderait de quitter son poste. J’irai jusqu’à dire que nous avons eu une très bonne relation dès le premier e-mail et que ce fut donc un plaisir d’accepter sa proposition; mais cependant, j’étais consciente également que cela représenterait pour moi un défi sérieux. Heureusement, je n’étais pas tout à fait sans expérience dans le domaine parce que, dans les facultés de traduction, les étudiants sont souvent amenés à effectuer ce genre de tâches; cette année, de février à juin, j’ai été coordinatrice d’un groupe de traducteurs à l’université où j’étudiais.

 

Quelle est votre motivation? Quelle valeur attachez-vous à votre contribution à l’ICB?

J’adore mon métier, et c’est pour ça que je le pratique. Je pense en effet qu’il est important d’aimer ce qu’on fait, et de parvenir à le faire bien. Je ne sais pas si je suis une bonne coordinatrice, il faudrait le demander aux traducteurs que je coordonne, à l’éditeur, et à l’éditeur manager de l’ICB, mais ce que je sais, c’est que je suis ravie de faire ce travail.

 

Quel genre de relation entretenez-vous avec les volontaires de votre équipe?

J’aime avoir une relation proche avec eux; je leur écris généralement individuellement afin de rendre la chose plus directe et personnelle. Je suis assez flexible sur les dates limites et les conditions d’un projet, mais je suis toujours reconnaissante quand un traducteur est ponctuel et fait bien son travail. J’aime faire l’éloge de leur travail, et je n’aime pas devoir attirer l’attention d’un traducteur sur l’un ou l’autre problème, en particulier dans une organisation comme celle-ci où les traducteurs travaillent gratuitement; je voudrais souligner, cependant, que tous les membres de mon équipe font un effort pour me faciliter le travail.

 

Pensez-vous que le travail bénévole est important dans la société d’aujourd’hui?

Bien sûr. Cependant, il y a une différence entre travailler comme bénévole et travailler gratuitement. Je suis tout à fait en faveur du travail accompli pour une ONG comme celle-ci, qui travaille à améliorer la culture mondiale et la communication afin que l’information (et, dans ce cas-ci, la musique chorale) puisse atteindre le monde entier. D’un autre côté, je suis tout à fait opposée à ces firmes qui profitent du travail gratuit accompli par des stagiaires et autres; celles qui leur offrent des conditions contractuelles terribles.

 

 

María Zugazabeitia Fernández. Luanco (Espagne), 1991. Diplômée en Traduction et Interprétation de l’université de Salamanque. Durant les deux dernières années, elle a effectué plusieurs stages supervisés par l’Association espagnole des traducteurs, Réviseurs et Interprètes, et elle a travaillé comme traductrice pour l’Organisation des Nations Unies. Ses langues de travail sont l’Anglais, le Français, le Portugais et l’Espagnol, et, comme elle est spécialisée dans les traductions institutionnelles, elle aime particulièrement traduire pour les milieux du tourisme ou des affaires. En juillet 2012, elle a commencé à travailler comme traductrice volontaire pour l’ICB et, depuis avril, elle est la coordinatrice de l’édition en langue espagnole de la publication. Elle travaille actuellement comme traductrice et professeur de langues étrangères.

 

 

Traduit de l’anglais par Serdane Baudhuin (Belgique)

Edited by Gillian Forlivesi Heywood, Italy