Participer au 9ème Symposium International sur la Musique Chorale

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Par Virginia Bon, chef de chœur Argentine

 

 

 

Pour quelles raisons participerais-je à un symposium international ?

On m’a demandé de partager mon point de vue et mon expérience à propos d’un symposium international sur la musique chorale.

Ce que j’ai à dire est très simple : un tel événement représente une opportunité de croissance illimitée, de rencontre avec des collègues aux réalités différentes des nôtres ou au contraire très proches. C’est aussi l’opportunité d’entendre des chœurs d’un excellent niveau musical, l’occasion de rassembler des idées et la volonté de développer de nouveaux projets, le point de départ de nombreux rêves et saines ambitions.

C’est l’avantage d’avoir de grands chefs et des intervenants de très grand prestige dans les ateliers, des auditions à temps plein, de découvrir l’ensemble de la musique chorale (que l’on aime tant et qui nous rassemble); tout cela dans un seul et même lieu et sur une durée limitée.

Lorsque j’ai participé au Symposium, j’ai vécu un choc, j’entends par là une explosion de sentiments. Je n’exagère pas, c’est tellement intense sur une si courte durée, mais l’enthousiasme généré et tout ce qu’on y reçoit nous fait avancer, aller d’un concert à une conférence, d’une table ronde à un concert de gala, d’une réunion de confédérations internationales ou d’associations régionales à une discussion informelle avec des collègues connus ou encore inconnus pour nous. À mes yeux, ce qui vient après le Symposium est le plus remarquable. Lors d’une telle rencontre, plusieurs réalités convergent et déclenchent une double ouverture : d’une part, étant donné qu’il s’agit d’un évènement international, le Symposium permet d’entrer en contact et d’écouter de la musique du monde entier  interprétée par de nombreux chœurs lors de concerts et d’ateliers, ainsi qu’à travers des conférences et des débats sur différents sujets ayant trait à la musique chorale, aux chefs de chœur, aux compositeurs et aux professionnels de la culture qui y participent et partagent leurs compétences, leurs idées et leurs projets. C’est un certain « choc des cultures », une multitude d’expériences à un niveau international ; et nous savons tous que ce type d’échanges « ouvre nos esprits ». D’autre part, un Symposium nous amène à réfléchir sur la place que nous avons dans le monde choral, cela « ouvre nos esprits » à de nouvelles idées, propositions et rêves qui peuvent devenir réalité car ils se sont réalisés quelque part dans le monde, ou bien parce que ces idées sont nouvelles et ingénieuses. Chaque initiative qui enrichit musicalement et « choralement » la société dans laquelle nous vivons nous enrichit nous-mêmes et ceux qui chantent avec nous et font confiance en nos compétences et nos actions.

Je suis convaincue de cette double ouverture par l’échange de tant de musique et d’informations au sein d’un symposium.

Je parle de ma propre expérience et de ce qu’ont pu expérimenter plusieurs collègues après avoir pris la décision d’investir dans un symposium.

S’informer de cette manière sur ce qui se passe dans le monde et que soit reconnu le fait que nous donnions le meilleur de nous même, c’est ce que l’on reçoit de plus beau dans un tel événement. Je vous le recommande vivement.

Le symposium 2011 nous permettra d’entendre des chœurs venus de tous les continents, d’assister à des conférences sur leurs différentes traditions chorales, de suivre des master classes de direction de chœur avec des répertoires variés, de rencontrer des grands chefs, des pédagogues, des compositeurs et des arrangeurs dans des conférences, des tables rondes, des meeting de fédérations, de s’informer des nouveaux programmes et projets du monde de la musique chorale et tant d’autres choses encore.  Imaginez…

 

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Courriel: virginiabono@hotmail.com

 

Traduit de l’anglais par Marianne Berthet, France, et Isabelle Métrope, Allemagne