Le chant est un droit fondamental de l’enfant (2ème partie)

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Oscar ESCALADA, chef de cœur, compositeur et professeur

Le chant est un droit fondamental de l’enfant (1ère partie)

Empathie Take that boy on the street. Teach him to blow a horn, and he’ll never blow a safe.” (Prenez ce garçon dans la rue. Apprenez-lui à jouer du cor: il ne percera jamais de coffre-fort.)
Extrait de la comédie musicale The Music Man, 1958

Aristote pensait que L’homme est par nature un animal politique, c’est-à-dire, un être social : il vit en familles, tribus ou groupes appelés villages, villes, cités ou nations, et il ressent le besoin de s’associer à d’autres hommes semblables à lui pour vivre comme animal social”. Comme l’a démontré chaque étude scientifique réalisée depuis lors, il avait raison.

La science a amplement prouvé que les êtres humains ne naissent pas bons ou mauvais, mais plutôt avec des propensions ou des tendances, qui peuvent les conduire à un comportement agressif ou abusif envers les autres si elles ne sont pas bien canalisées.[1]

A la fin des années 1980, le neurobiologiste Giacomo RIZZOLATTI de l’Université de Parme découvre l’existence de neurones qui reflètent l’activité des autres neurones. Il les nomme “neurones miroirs”.[2] Il leur donne ce nom car ils produisent la même activité neurale quand une action est réalisée et quand un observateur voit la même action être réalisée, représentant ainsi mentalement le comportement de l’autre comme si c’était l’observateur lui-même qui agissait.

Dr. Giacomo Rizzolatti from the University of Parma

Les neurones miroirs expliquent comment nous pouvons pénétrer et comprendre les pensées des autres, et ils permettent également l’intersubjectivité qui nous donne la capacité de nous comporter en êtres sociaux.

Ces neurones sont responsables de notre vie sociale, et sont particulièrement actifs durant notre enfance car ils jouent un rôle fondamental dans le processus d’acquisition des connaissances à travers l’imitation. Ils nous permettent de reproduire dans notre cerveau les actions d’une autre personne.

Nous parlons ici d’une forme complexe d’inférence psychique qui combine l’observation, la mémoire, les connaissances et le raisonnement pour nous permettre de comprendre les pensées et les sentiments des autres personnes. Ce processus cognitif, rationnel et émotionnel, est ce que nous appelons l’empathie.

Les neurones miroirs ont un lien direct avec le comportement humain. MOYA-ALBIOL[3] distingue trois éléments distincts dans l’empathie :

  • Cognitif: être conscient des sentiments d’une autre personne,
  • Emotionnel: ressentir des sentiments identiques, ou similaires, aux sentiments ressentis par une autre personne dans la même situation,
  • Social: réagir avec compassion lorsqu’une autre personne fait face à des problèmes.

“La réponse empathique comprend la capacité de comprendre l’autre personne, et de nous mettre à sa place en se basant sur ce que nous observons, les informations verbales que nous recevons et les informations auxquelles nous pouvons accéder dans notre mémoire (prendre de la distance), et la réaction émotionnelle lorsque nous partageons son état émotionnel, qui peut provoquer de la tristesse, de la gêne ou de l’anxiété.”

Les enquêtes menées par le Dr Jean DECETY de la Chicago University[4] ont démontré que les êtres humains ont des caractéristiques sociales qui se développent lors de l’enfance. La perception des relations humaines commence avec les interactions entre la mère et l’enfant, et c’est là que le développement de l’empathie commence à prendre forme. Un individu adoptera en conséquence les paramètres auxquels il est exposé dans sa culture et son environnement sociaux. Il s’intègrera socialement aux autres êtres humains avec qui il vit en les imitant et en adaptant son comportement au leur. Si ces relations sont endommagées, par exemple du fait d’appartenir à une famille dysfonctionnelle dans un environnement social défavorisé, l’enfant apprendra ce que les neurones miroirs auront reçu comme information. Ces neurones miroirs imitent les actions et les comportements que l’individu aura observés.

Dr Jean Decety from the University of Chicago

Deux incidents pertinents à ce sujet, le premier en 1993 à Liverpool, en Angleterre, et le second en 2007 à Maldonado, en Uruguay, peuvent nous aider à comprendre le rôle-clé que jouent les phénomènes de l’empathie et des neurones miroirs dans les relations humaines étant donné que, comme nous venons de l’expliquer, les neurones miroirs peuvent imiter ce que nous apprenons dans notre environnement social.

Les enfants impliqués dans ces incidents avaient entre 10 et 14 ans, et les faits étaient semblables: il y a trois enfants, deux d’entre eux tuent le troisième, puis continuent de jouer comme si rien ne s’était passé. Les détails précis de chaque affaire ne sont pas pertinents ici, mais ce qu’il est important de noter c’est le fait que les homicides aient été commis par des enfants d’à peu près le même âge, et qu’ils affichaient la même attitude envers le crime qu’ils avaient commis.

Dans l’affaire de Liverpool, le juge conclut que les enfants avaient conscience de ce qu’ils avaient fait. Cependant, ils n’avaient manifesté aucun remords et s’étaient contentés de prétendre que ce qui s’était produit avant de reprendre leur jeu était un accident causé par un train.

Les deux affaires avaient un point en commun : les enfants avaient vécu une enfance difficile et venaient de familles dysfonctionnelles avec des antécédents d’alcoolisme et de violence domestique. En conséquence de leur comportement antisocial, ils avaient été mis à l’écart par leur entourage et livrés à eux-mêmes, se retrouvant fréquemment à la rue dès leur plus jeune âge.

Une fois ces faits établis, et à la lumière de la découverte de Dr RIZZOLATTI, les enquêteurs ont reconnu que le manque de remords des enfants et le fait qu’ils ne reconnaissent pas la nature criminelle de leurs actions étaient dus au développement insuffisant de leurs neurones miroirs, une conséquence de ne pas avoir connu les émotions collectives qui ont lieu au sein d’une famille aimante. Cela explique, dirent-ils, que les enfants aient reproduit ce qu’ils avaient vécu pendant leur enfance difficile et le manque d’affection qu’ils ressentaient envers qui que ce soit.

Les enfants ont été jugés suffisamment âgés pour être responsable de leurs actes, et condamnés à perpétuité. Après un certain nombre d’années en prison, les psychologues qui les suivaient pendant leur incarcération sont parvenus à leur faire prendre conscience de l’horreur de ce qu’ils avaient fait, et leur comportement s’est modifié à tel point qu’au bout de huit ans après leur condamnation ils furent libérés sous condition pour bonne conduite. Cependant, quelques années plus tard, l’un d’entre eux fut renvoyé en prison pour trafic de pornographie infantile.

Il semble que, jusqu’à présent, aucune étude n’ait été réalisée sur les enfants uruguayens.

L’importance de la découverte des neurones miroirs est évidente dans ces incidents, qui servent d’exemples brutaux des abîmes du comportement humain. Bien sûr, les différents degrés des évènements qui peuvent le démontrer reflètent une variété de comportements, dont la plupart n’atteignent pas ce niveau de criminalité. Mais ils mettent en évidence l’importance des neurones miroirs, et particulièrement l’impact que peuvent avoir une absence ou un développement insuffisant de ceux-ci.

Compte tenu de tout cela, nous devrions encourager les enfants à participer à des chorales car celles-ci peuvent être un moyen efficace d’adoucir les traits agressifs que nous observons souvent aujourd’hui. Le chant choral offre l’environnement nécessaire pour développer l’empathie ainsi que pour l’exhiber, et cela même pour les enfants issus d’un milieu semblable à ceux des affaires décrites ci-dessus.

En chantant dans une chorale, un enfant développe un sentiment d’appartenance à un groupe, une communauté dans laquelle tous les membres ressentent un lien émotionnel. Le public les accepte et montre son approbation en applaudissant a la fin de chaque concert, mais ces applaudissements démontrent une appréciation de l’expression artistique et esthétique, c’est-à-dire des émotions exprimées par les chanteurs. Le public permet à l’individu de se présenter comme un être humain avec des pensées et des sentiments, sans arrière-pensée. Au contraire, c’est la capacité d’exposer cette sensibilité qui lui donne droit aux applaudissements. 

De la même manière, ceux qui participent à une activité chorale s’intègrent socialement grâce à des évènements et à des processus spontanés. Chacun des membres de la chorale a un rôle important à jouer, et la chorale toute entière travaille ensemble vers un objectif commun.

Les caractéristiques d’une équipe et d’une famille, d’après la description qu’en font Mary Alice et Gary STOLLAK[5], corroborent fortement cette hypothèse (il convient de préciser que Mary Alice STOLLAK dirige des chorales pour enfants à East Lancing, dans le Michigan, et que Gary STOLLAK, son époux, est un psychiatre spécialisé dans la famille et enseigne à la Michigan State University). Ils indiquent que les résultats de leur enquête “suggèrent que l’individu a l’impression d’être le membre d’une famille plutôt que le membre d’une équipe. Bien sûr, dans chaque chorale, tout comme dans chaque famille, il peut se produire des situations stressantes et problématiques […]. Cependant, ces situations peuvent par la suite être bénéfiques pour le bon développement de la chorale.”

Cela importe, vu qu’elle introduit la perspective de reconnaissance interpersonnelle. Une chorale se caractérise par le besoin de ses membres de travailler ensemble, de la même manière qu’une équipe doit travailler ensemble. Mais les équipes sont en général unies dans leurs efforts pour vaincre un adversaire, ce qui n’est pas le cas pour une chorale puisqu’il n’y a pas d’adversaire à combattre. Cela veut dire que les individus faisant partie d’une chorale travaillent ensemble pour des raisons différentes que ceux qui sont impliqués dans une compétition de football, de rugby, ou dans une équipe de hockey. C’est ce que George ORWELL a décrit de manière mémorable comme étant “la guerre sans les tirs”. Une chorale tente de produire un résultat qui prend naissance à partir du travail que tous ses membres ont apporté en tant qu’équipe : un résultat esthétique et sensible, qui est exprimé à travers la capacité de l’être humain pour la spiritualité.

L’approbation qu’un auditoire montre pour cette activité par ses applaudissements est une démonstration d’affection et de reconnaissance pour l’expérience sensible, déchirante, poignante que la chorale leur a communiquée. Pour l’individu récepteur de ces applaudissements, l’approbation montrée par la communauté pour ce qu’il/elle a produit aide à réaffirmer son estime de soi et il en est reconnaissant. L’idée de la chorale comme une famille mise en avant par l’équipe des époux STOLLAK est d’une grande importance dans ce contexte puisqu’elle implique que, malgré le fait que les chorales et les familles ont à affronter des “situations stressantes et problématiques”, leurs membres reçoivent également de l’affection.

Tout art requiert la participation du spectateur, de l’auditeur ou du lecteur. Les arts temporels tels que la musique, la littérature ou le théâtre n’y font pas exception. L’auditoire peut inclure seulement les membres de la famille des choristes ou des gens avec qui ils sont en contact tous les jours. Cependant, mettre sur pied un concert est similaire au fait de mettre sur pied une pièce de théâtre dans laquelle chacun a un rôle qui lui est assigné: les membres de la famille “jouent” le rôle d’auditoire, et leurs enfants sur la scène “jouent” le rôle d’artistes.

La même chose s’applique à n’importe quelle autre performance artistique, indépendamment du fait que les enfants et les membres de la famille soient impliqués ou non. Par exemple, une pièce de Shakespeare interprétée par The Globe Theatre de Londres par Sir Laurence OLIVER et le Royal National Theatre[6], demande aussi la participation de l’auditoire, et en réalité la prestation ne serait pas possible sans lui. Tout le monde sait que c’est de la fiction lorsqu’Othello tue Desdemona et non pas un crime ; pourtant, même s’ils savent dès le début de la pièce ce qui va arriver, ils se sentent troublés, contents, tristes ou touchés de différentes façons par quelque chose dont ils savent qu’elle n’est pas en train de se produire.

Othello kills Desdemona…

Que les artistes soient des enfants ou des adultes, la même participation de l’auditoire est requise. Cela ne fait rien si, une fois le concert fini, les parents des enfants vont les retrouver, les emmènent manger quelque chose et continuent leur routine familiale. Car dans ce moment presque magique, l’enfant est un artiste et sa mère et son père font partie de l’auditoire. Il est intéressant de noter que cette “pièce” se joue toujours selon les mêmes règles simples : une personne chante sur scène alors que les autres écoutent assis dans la salle. Mais la personne qui écoute n’est pas seule, assise sur son fauteuil à la maison : elle est de préférence entourée d’autres personnes, à un endroit où elle est venue dans l’objectif précis de se faire plaisir. Ce plaisir est une sensation qu’elle espère ressentir en écoutant ses enfants chanter, et elle se prépare pour cela de la même manière que ses enfants se préparent à chanter au mieux de leurs capacités. Le moment de la prestation est la récompense des deux parties, preuve de la capacité de l’art à éveiller nos émotions – ces mêmes émotions dont manquaient les enfants de Liverpool et de Maldonado.

Les enfants qui vivent dans la rue peuvent faire partie des activités de chorale sans expérience préliminaire car le chant utilise la voix, un instrument que nous possédons tous. Ce dont ils ont besoin, c’est une opportunité d’apprentissage pour savoir comment l’utiliser.

Maud HICKEY est professeur à la Northwestern University aux Etats-Unis. Elle est impliquée dans le programme visant les jeunes agresseurs derrière les barreaux, et a écrit un rapport intéressant sur ses trouvailles, dont j’extrais le paragraphe suivant:

Les recherches sur l’efficacité de l’éducation sur les arts dans les centres de détention sont faibles, mais grandissantes. Dans l’Oxford Handbook of Social Justice in Music Education, publié récemment, mon analyse sur la littérature de recherche sur les programmes de musique dans les centres de détention a trouvé que les programmes de musique produisent des résultats psychologiques accrus, comme une amélioration de la confiance et de l’estime de soi, une amélioration des compétences d’apprentissage, ainsi qu’une amélioration du comportement et une réduction du récidivisme.”[7]

L’utilisation du chant choral en tant que thérapie contre la dépendance aux drogues et à l’alcool n’est pas nouvelle. Dans mon dernier livre j’ai fait référence au Minnesota Adult & Teen Challenge Institute, qui a des bureaux dans les villes américaines de Twin Cities, Brainerd, Duluth, Rochester et Buffalo et dirige une série de programmes tant pour les jeunes gens à l’intérieur des prisons qu’en dehors. Leurs programmes à court terme durent entre 30 et 60 jours, tandis que leurs programmes à long terme durent entre 13 et 15 mois, et ils sont tous ouverts aux jeunes gens et aux adultes hommes et femmes. Une journée typique se compose de tâches, de visite à la chapelle, de repas, de temps d’étude, de pratique chorale, de classes, de temps libre et de dévotions. Dans les programmes sur le long terme, la pratique chorale est obligatoire, d’après Sam ANDERSON: “Que vous sachiez chanter ou non.” Même s’il s’agit d’une institution religieuse et que le programme choral implique le chant dans une église différente de la zone chaque semaine, la base scientifique derrière ces activités est comparable à celle des écoles non-religieuses. L’avantage du programme dans les églises est le fait que les participants chantent chaque dimanche “qu’ils connaissent les chants ou non“, mais cela peut aussi se faire dans un programme incluant des concerts dans des clubs, des maisons de retraite, des soupes populaires ou autres organisations sociales.

Je conclurai en vous racontant deux histoires de patients de MA&Tch, dans le but de vous donner un aperçu du programme du point de vue de ceux qui y prennent part. Leurs témoignages valent la peine d’être racontés d’un point de vue personnel, indépendamment de la science et des connaissances théoriques qui sont derrière ces programmes. J’ai masqué les noms, mais les témoignages restent tels qu’ils ont été racontés à l’origine.[8]

La première personne est âgée de 36 ans et boit beaucoup au quotidien depuis 10 ans. Malgré sa dépendance, il s’est arrangé pour garder un emploi, payer ses factures et ses impôts etc., mais la dépendance affectait sérieusement sa vie. “Je sentais qu’il n’y avait pas d’espoir, que ma vie ne pouvait pas s’épanouir davantage qu’au point où elle en était. J’étais coincé, et ressentais qu’il n’y avait que cela; donc c’est ce que j’allais continuer à faire. Sa famille et ses amis l’aidèrent à admettre qu’il était dépendant, et il a accepté de commencer le programme de l’institut. Cela remonte à 10 mois.

L’autre est âgé de trente ans, et a une dépendance depuis l’âge de 16 ans. Il a commencé à consommer de la marijuana et de l’alcool à 13 ans, puis de la méthanphétamine lorsqu’il eut 18 ans. Il a séjourné dans plusieurs prisons et essayé plusieurs traitements, sans succès. Libéré de prison en 2011 il rechuta, commença à prendre de la méthanphétamine par voie intraveineuse, et faillit mourir d’une infection du sang. Trois ans plus tard il entendit parler de Teen Challenge; quand il fut à nouveau libéré de prison, il finit par s’y rendre. “J’ai fait beaucoup de changements ici. Je suis venu en ne voulant pas avoir affaire à l’autorité, ne voulant pas entendre parler des règlements. C’était mauvais. Je voulais me battre. Finalement, il m’est venu à l’esprit que c’était nécessaire que je fasse cela pour ne pas être mis à la porte.”

Les deux hommes parlent de l’expérience du chant avec des termes semblables. “Lorsque je me suis inscrit j’étais au courant pour la chorale et que j’allais devoir en faire partie. Mon premier concert était juste deux jours après avoir commencé le programme, et je ne connaissais les paroles d’aucun chant. Cependant, je devais m’habiller avec l’uniforme standard de la chorale, monter sur scène et en principe essayer de remuer les lèvres pendant les chansons. Je les ai apprises peu à peu, et j’ai perdu la nervosité que j’avais au cours de ces premiers jours; j’aime la musique sacrée et le gospel, et aime ressentir l’affection de ma communauté. Nous atteignons les gens avec les chants que nous chantons. S’ils peuvent aider quelqu’un, cela vaut la peine.” L’un d’entre eux est maintenant chef de chœur (l’institut a en tout onze chorales) et dirige une d’harmonie. “Lorsque nous parlons du temps, nous disons que nous sommes une Bande de Frères à cause du temps que nous avons passé ensemble. Nous nous aidons l’un l’autre, et nous nous stimulons l’un l’autre. Lorsque nous réussissons, nous nous encourageons l’un l’autre: c’est très sympa! Le sentiment de fraternité que vous obtenez est probablement l’essentiel de ce que vous allez retirer du programme. Les employés sont bons, les classes sont bonnes, mais je vous dirai que ce qui a sauvé ma vie, c’est la camaraderie.”

Le chant choral peut sauver des vies. Le Chant est un droit fondamental de l’enfant, et la société a le devoir de s’assurer qu’il en soit ainsi.

Traduit par Christopher LUTTON (anglais) ainsi qu’Hélène SBAI et Pierre PETERSON (français), version française relue par Jean PAYON

[1] Vicente Garrido Genovés, Universidad de Valencia, Espagne

[2] Marco Iacobini,Las neuronas espejo”, Katz Editores, Madrid 2009

[3] Moya-Albiol, Luis; Herrero, Neus; Bernal, M. Consuelo,Bases neuronales de la empatía”, Revista de Neurología; No. 50, pp 89-100

[4] Decety, J., Ben-Ami Bartal, I., Uzefovsky, F., & Knafo-Noam, A. (2016). Empathy as a driver of prosocial behavior: Highly conserved neurobehavioral mechanisms across species. Proceedings of the Royal Society London – Biology, 371, 20150077.

[5] Mary Alice and Gary Stollak, Choral Journal, Choral activity, a team or a family?

[6] Le Globe Theatre, dans la région de Bankside près de fleuve Thames à Londres, est une réplique exacte de l’endroit où Shakespeare a mis sur pied ces pièces. Sir Laurence Olivier est considéré comme étant l’un des plus grands acteurs du 20yèm siècle et fut particulièrement très connu pour ses prestations dans les pièces de Shakespeare, et a également dirigé le Royal National Theatre Compagnie.

[7] MAUD HICKEY http://www.huffingtonpost.com/author/maud-hickey

[8] Leurs noms apparaissent dans un article écrit par Pippi MYFIELD sur DL -Online, le 9 septembre 2015.

PDFPrint

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *